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Chers lecteurs, merci de consulter notre blog. La Republique Democratique du Congo vient sortir d'une guerre de plus de 10 ans qui a fauché la vie à plus de cinq million des personnes; L'Ituri est l'un de ces coins du Congo qui a été le plus devasté par cette guerre; elle a perdu près d'un million des ses fils et filles et son image en est sortie terriblement ternie...Ce blog pose et tente de répondre à quelques questions sur cette tragedie: quelles sont les causes reelles des ces tueries, qui en sont les auteurs, que doit-ont faire pour eviter la répétition de cette tragedie? Nous vous proposons ici des articles des journaux,études fouillées et réflexions des éminents scientifiques sur le drame Iturien.

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vendredi 23 septembre 2011

TSHISEKEDI COURTISE THOMAS LUBANGA

Pourquoi Etienne Tshisekedi n’a-t-il pas cette fois-ci rencontré Jean-Pierre Bemba alors que l’opportunité s’y prête ? La question est sur toutes les lèvres. Car, beaucoup de questions devaient être tirées au clair avant la date du 28 novembre 2011. Notamment celle relative à une consigne de l’un en faveur de l’autre. Toutefois, joint au téléphone par notre rédaction, le secrétaire général de l’UDPS s’empresse de fixer l’opinion. «A la première rencontre, le président Tshisekedi et Jean-Pierre Bemba avaient vidé toutes les questions d’intérêt commun entre nos deux partis», a affirmé Jacquemain Shabani. Autant dire que la rencontre entre les deux leaders n’était pas inscrite à l’agenda du président de l’UDPS.

Pour gagner le scrutin présidentiel du 28 novembre 2011, il faut rallier à sa cause davantage d’électeurs. Après avoir rencontré Jean-Pierre Bemba lors de sa première visite à la Cour pénale internationale, à La Haye, Etienne Tshisekedi a cette fois-ci échangé avec Thomas Lubanga, président national de l’Union des patriotes congolais (UPC). Le leader de l’UDPS vise à rallier à sa cause la base de ce dernier très bien implantée en Ituri, dans la Province Orientale.

Le président national de l’Union pour la démocratie et le progrès social, UDPS, Etienne Tshisekedi, séjourne présentement à l’étranger. Après l’Europe, il est attendu au courant de cette semaine aux Etats-Unis d’Amérique. Le vendredi 16 septembre 2011, le leader de l’UDPS a effectué un deuxième déplacement à La Haye, à la Cour pénale internationale (CPI) où il a rencontré Thomas Lubanga, leader de l’UPC, un parti politique très bien implanté en Ituri, dans la Province Orientale. Cet ancien seigneur de guerre est le premier prévenu de la CPI depuis la mise en œuvre du statut de Rome. Il est également le premier Congolais à y être conduit. Aujourd’hui âgé de 50 ans, Thomas Lubanga est jugé pour l’enrôlement et la conscription d’enfants de moins de 15 ans et pour les avoir fait participer activement à des hostilités pendant la guerre civile en Ituri entre septembre 2002 et août 2003.



Son procès s’était ouvert le 26 janvier 2009 et a été clos le jeudi 25 aout 2011. Il n’attend s que le prononcé du jugement quand bien même il n’aurait pas cessé de plaider non coupable.



Rappelons que lors de son premier séjour américano-européen, Etienne Tshisekedi s’était rendu à La Haye pour rencontrer le président national du Mouvement pour la Libération du Congo(MLC), le sénateur Jean-Pierre Bemba. Leurs entretiens avaient tourné autour de la situation générale du pays, et principalement du processus électoral en cours qui devra aboutir à la tenue des élections couplées, présidentielle et législatives, le 28 novembre 2011.

Des zones d’ombre

Sur ce point, certains observateurs affirment, la main sur le cœur, que si Bemba a réalisé 42% de suffrages en 2006, il le doit aux sympathisants de l’UDPS qui avaient voté massivement pour lui, malgré l’interdiction de se faire enrôler.



En rencontrant Thomas Lubanga, Etienne Tshisekedi voudrait jeter un ancrage durable dans l’Est du pays à partir de la Province Orientale. Il compte rallier à sa cause la base de l’UPC qui continue à faire confiance à son leader, malgré la détention prolongée.



Par ailleurs, il nous revient que le président de l’UDSP a fort à faire, car Vital Kamerhe avait déjà rencontré Thomas Lubanga en 2010 et aurait même conclu un accord avec lui. Si cela se révélait vrai les enjeux ne feraient que se corser sur le terrain pour la plupart des candidats à l’élection présidentielle prochaine.

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