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Chers lecteurs, merci de consulter notre blog. La Republique Democratique du Congo vient sortir d'une guerre de plus de 10 ans qui a fauché la vie à plus de cinq million des personnes; L'Ituri est l'un de ces coins du Congo qui a été le plus devasté par cette guerre; elle a perdu près d'un million des ses fils et filles et son image en est sortie terriblement ternie...Ce blog pose et tente de répondre à quelques questions sur cette tragedie: quelles sont les causes reelles des ces tueries, qui en sont les auteurs, que doit-ont faire pour eviter la répétition de cette tragedie? Nous vous proposons ici des articles des journaux,études fouillées et réflexions des éminents scientifiques sur le drame Iturien.

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mardi 27 septembre 2011

Législatives 2011 : Surnombre des candidats PPRD en Ituri

La publication de la liste provisoire des candidats aux prochaines élections législatives a fait l’effet d’une surprise dans le district de l’Ituri. Le parti présidentiel, le PPRD, a aligné plus des candidats que ne l’exige la nouvelle loi électorale en vigueur. Dans chaque circonscription électorale, le PPRD a présenté des candidats dont le nombre est supérieur à celui des sièges disputés et cela, en violation de la loi. Ce parti politique a aligné 10 candidats à Irumu en lieu et place de 5, 14 candidats à Djugu en lieu et place de 7, 14 candidats à Mahagi en lieu et place de 7, 10 candidats à Aru en lieu et place de 5 et 4 candidats à Mambasa en lieu et place de 2. De nombreux représentants des partis politiques de l’Ituri considèrent que le PPRD est tombé dans son propre piège. Ce parti initié par Joseph Kabila, dans son souci de s’assurer le plus grand nombre des députés nationaux, s’est arrangé pour présenter ses candidatures en Ituri dans trois partis politiques créés pour les besoins de la cause. Il s’agit du PPRD, du PPPD et du RRC. Les mandataires du PPRD venus de Kinshasa pour présenter les listes de leurs candidats avaient surpris leurs militants en leur annonçant que certains cadres du PPRD seraient présentés comme candidats du PPPD et du RRC. Sugabo Gbulabo et Upio Kakura ont rangé les candidatures de leurs membres du PPRD sur trois listes, question de maximiser les chances de rafler plusieurs sièges. Des responsables et cadres du PPRD en Ituri se sont ainsi retrouvés sur les listes du PPRD, du PPPD et du RRC. Les deux derniers partis politiques auraient été créés de toutes pièces par les hommes du PPRD pour de besoin électoraliste. C’est cela qui est à la base du surnombre des candidats PPRD sur la liste publiée par la CENI, cette organisation ayant, sans doute, commis une erreur matérielle en confondant PPRD et PPPD. Les politiques de l’Ituri savent tous que le PPRD a aligné le triple des candidats exigés par la loi électorale en usant de ce subterfuge. La même stratégie a été utilisée aussi par le MSR, un autre parti politique proche du pouvoir. Ce parti politique cher à Pierre Lumbi a aussi aligné ses candidats sous deux dénominations : le MSR et le MCR. Ce qui fait qu’en réalité, le parti politique MSR a présenté, dans toutes les circonscriptions électorales de l’ITURI le double des candidats exigés par la loi. Il n’est pas normal que des hommes et femmes connus en Ituri pour leur activisme dans le PPRD et le MSR se retrouvent sur des listes d’autres partis politiques. Parmi ces hommes et femmes recrutes vaille que vaille, il y en a même qui n’avaient pas d’ambitions politiques. Cette tricherie maligne du PPRD et du MSR présage de ce que pourraient être l’attitude du pouvoir en place si les résultats des urnes arrivaient à lui être défavorables.La Cour Suprême devrait, pense-t-on à Bunia, se pencher sur ce cas. Identifier ces partis politiques ainsi que leurs initiateurs. Et voir s’il y a adéquation entre les listes de candidatures et les partis politiques dans lesquels évoluent réellement ces candidats. En usant de cet astuce, le PPRD donne la preuve qu’il redoute de faire perdre à la coalition actuellement au pouvoir le contrôle du future parlement congolais.C’est clair que le pouvoir se bat pour s’assurer une majorité parlementaire à tout prix.A vos gardes donc

La liste de candidats du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD) à l’élection législative dans la circonscription électorale de l’Ituri compte plus de candidats que de sièges à pourvoir. Le parti présente dix candidats alors qu’il n’y a que cinq sièges à pourvoir.


Les candidats des autres partis déplorent la situation et qualifient cette liste d’illégal.
Photo MSR
L’alinéa 2 de l’article 22 de la loi électorale stipule qu’une liste présentée par un parti politique, un regroupement politique ou une candidature présentée par un indépendant est déclarée irrecevable lorsqu’elle porte un nombre de candidats supérieur au nombre maximum fixé pour chaque circonscription.

Un candidat de l’Alliance des forces démocratiques du Congo (AFDC) de Modeste Bahati Lukwebo, parti membre de la Majorité présidentielle, note que le PPRD a aligné, au niveau de chaque territoire, deux fois plus de candidats que de sièges à pourvoir.

Le responsable du Bureau de réception et de traitement des candidatures (BRTC) dela Cenià Bunia, explique qu’il s’agit d’une erreur technique.

Selon lui, des candidats du Parti du peuple pour la paix et le développement (PPPD) ont été versés par erreur sur la liste du PPRD.

Il affirme que cinq candidats qui figurent sur la liste du PPRD sont plutôt de la liste du PPPD.

OKapi

Législatives 2011 : Surnombre des candidats PPRD en Ituri, la malice du pouvoir mise à nu


Joska

REACTIONS :

1. ( Hon. Kakura)  La position du chef local de la CENI est d'autant plus claire qu'il est à peine besoin de rappeler que les stratégies électorales mises en oeuvre par le PPRD et son fils aîné MSR sont des pratiques courantes en démocratie. Les deux partis attendent conforter la majorité obtenue en 2006 aux fins de poursuivre sans heurts ni entraves le programme de reconstruction et de modernisation du Congo et de l'Ituri.



Dans un climat apaisé, ensemble retrouvons nous le 28 novembre prochain.


Salutations fraternelles.
Envoyé par mon smartphone BlackBerry
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2. (Dieudonné)Ignorer de telles stratégies serait rêver en couleurs en plein jour.



La politique est l'art d'user de toutes les stratégies disponibles pour accéder au pouvoir si l'on est dans l'opposition ou de s'y maintenir si l'on est au pouvoir.


Nos parents ne nous disaient-ils pas que la politique, c'est l'art de savoir mentir.


Ils n'avaient vraiment pas tort...


Et c'est partout pareil.


Nous qui avons la chance d'observer ce qui se déroule sous d'autres cieux, pouvons vous le confirmer mains sur coeur.


Il n'y a que le Congo où les gens pensent qu'on viendra leur présenter le pouvoir sur un plateau d'argent par le providentiel sacré principe de l'alternance... Bakozela mingi, bakozela trop....
Réveillons-nous et rentrons dans la réalité.
Dieudonné

3.
Merci Ibra,


C'est la panique totale dans le camp de l'AMP et son chef de fil, croyant faire le malin en se présentant comme "indépendant". Quelle honte pour un président sortant ayant brillé par une incompétence notoire au cours de 10 dernières années! Cette stratégie de tricherie est déjà démasquée! Quelque soit l'ampleur de la manigance, fini avec ce malin! Les éléctions seront gagnées sûrement par Ya Tshitshi! S'il ose tricher il s'en prendra à lui-même! Je demande à tous les ituriens d'etre vigilant et de se ranger derrière Dr Etienne Tshisekedi, le seul qui peut sortir la RDC du cauchemar et du chaos dans lequel Joska l'a plongé! Poser cette question à joska: Pourqoui, dans trois quart de l'Ituri, la monaie congolaise n'existe pas? Ces députés qui manquent le courage et tiennent à se cacher derrière les partis satellites de PPRD seront battus et qu'ils sachent que Joska ne sera pas président de la RDC! Bref fini avec Joska!

Votons tous pour Ya tshitshi!!!!!!!

Fini avec cet incompétent!

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4.

Message Body


Dr Ruku, mon frère,

Novembre n'est plus loin et nous verrons de quel côté se situe le voeu pieux et où se trouve la réalité...

Bonne journée chez toi.

Comment vas-tu? Ça fait quelques temps on ne t'a pas lu...

À +



D. Grodya


vendredi 23 septembre 2011

TSHISEKEDI COURTISE THOMAS LUBANGA

Pourquoi Etienne Tshisekedi n’a-t-il pas cette fois-ci rencontré Jean-Pierre Bemba alors que l’opportunité s’y prête ? La question est sur toutes les lèvres. Car, beaucoup de questions devaient être tirées au clair avant la date du 28 novembre 2011. Notamment celle relative à une consigne de l’un en faveur de l’autre. Toutefois, joint au téléphone par notre rédaction, le secrétaire général de l’UDPS s’empresse de fixer l’opinion. «A la première rencontre, le président Tshisekedi et Jean-Pierre Bemba avaient vidé toutes les questions d’intérêt commun entre nos deux partis», a affirmé Jacquemain Shabani. Autant dire que la rencontre entre les deux leaders n’était pas inscrite à l’agenda du président de l’UDPS.

Pour gagner le scrutin présidentiel du 28 novembre 2011, il faut rallier à sa cause davantage d’électeurs. Après avoir rencontré Jean-Pierre Bemba lors de sa première visite à la Cour pénale internationale, à La Haye, Etienne Tshisekedi a cette fois-ci échangé avec Thomas Lubanga, président national de l’Union des patriotes congolais (UPC). Le leader de l’UDPS vise à rallier à sa cause la base de ce dernier très bien implantée en Ituri, dans la Province Orientale.

Le président national de l’Union pour la démocratie et le progrès social, UDPS, Etienne Tshisekedi, séjourne présentement à l’étranger. Après l’Europe, il est attendu au courant de cette semaine aux Etats-Unis d’Amérique. Le vendredi 16 septembre 2011, le leader de l’UDPS a effectué un deuxième déplacement à La Haye, à la Cour pénale internationale (CPI) où il a rencontré Thomas Lubanga, leader de l’UPC, un parti politique très bien implanté en Ituri, dans la Province Orientale. Cet ancien seigneur de guerre est le premier prévenu de la CPI depuis la mise en œuvre du statut de Rome. Il est également le premier Congolais à y être conduit. Aujourd’hui âgé de 50 ans, Thomas Lubanga est jugé pour l’enrôlement et la conscription d’enfants de moins de 15 ans et pour les avoir fait participer activement à des hostilités pendant la guerre civile en Ituri entre septembre 2002 et août 2003.



Son procès s’était ouvert le 26 janvier 2009 et a été clos le jeudi 25 aout 2011. Il n’attend s que le prononcé du jugement quand bien même il n’aurait pas cessé de plaider non coupable.



Rappelons que lors de son premier séjour américano-européen, Etienne Tshisekedi s’était rendu à La Haye pour rencontrer le président national du Mouvement pour la Libération du Congo(MLC), le sénateur Jean-Pierre Bemba. Leurs entretiens avaient tourné autour de la situation générale du pays, et principalement du processus électoral en cours qui devra aboutir à la tenue des élections couplées, présidentielle et législatives, le 28 novembre 2011.

Des zones d’ombre

Sur ce point, certains observateurs affirment, la main sur le cœur, que si Bemba a réalisé 42% de suffrages en 2006, il le doit aux sympathisants de l’UDPS qui avaient voté massivement pour lui, malgré l’interdiction de se faire enrôler.



En rencontrant Thomas Lubanga, Etienne Tshisekedi voudrait jeter un ancrage durable dans l’Est du pays à partir de la Province Orientale. Il compte rallier à sa cause la base de l’UPC qui continue à faire confiance à son leader, malgré la détention prolongée.



Par ailleurs, il nous revient que le président de l’UDSP a fort à faire, car Vital Kamerhe avait déjà rencontré Thomas Lubanga en 2010 et aurait même conclu un accord avec lui. Si cela se révélait vrai les enjeux ne feraient que se corser sur le terrain pour la plupart des candidats à l’élection présidentielle prochaine.

samedi 17 septembre 2011

Ituri : fin de la ruée vers l'or


(photo Okapi)
Les chercheurs d'or de Mongwalu dans l'Ituri au nord-est de la RD Congo vont devoir reprendre la houe. L'exploitation artisanale de ce métal précieux est suspendue et une société industrielle va bientôt remplacer les creuseurs. Une opportunité pour changer de vie et peut-être mieux vivre ?

La ville de Mongwalu, située à 87 km au nord de Bunia, district d’Ituri dans la Province Orientale ne paye pas de mine. Des gens s'y promènent pieds nus et vivent dans des petites maisons en planches et en pisé. Le centre commercial abrite les mêmes maisons qui servent de comptoirs d’achat d’or, de restaurants et à d’autres activités commerciales. Les infrastructures sociales y sont peu visibles : quelques écoles, un hôpital mal équipé et quelques petits centres de santé primaire. Elle est dotée d’un aérodrome avec une petite piste en terre battue où atterrissent à tout moment des avions petits porteurs affrétés par les exploitants miniers. Pourtant, c'est une cité minière qui vit de l'or. Elle connait une forte concentration de populations venues de différentes régions qui s’y sont ruées dans l'espoir d'enrichir. C'est pourquoi "la mesure de suspension de l'exploitation artisanale de l’or, prise par l’autorité provinciale au début de l’année 2011, a été mal accueillie et a provoqué un tollé général chez les orpailleurs. Des voix se sont élevées de partout pour contester cette mesure", relate le président de la société civile de la ville.

De l'or mais pas de vivres

Les gens n'ont en effet pas d'autres ressources que l'or. Mongwalu dispose de trois importantes mines d’or (Adidi, Sezale et Makale) exploitées par les gens de la région depuis plus de trois décennies. Un autre gisement très important, celui de D7 Kanga, renfermerait, selon les experts et prospecteurs, des quantités importantes d’or non encore exploitées. Les habitants ne cultivent pratiquement pas et les denrées alimentaires proviennent de Bunia et de ses environs et coûtent cher dans cette cité minière. "Déjà rien qu’avec la fermeture de la seule mine d’or d’Adidi, la circulation monétaire a baissé sur le marché à Bunia et ses environs", indique André Paluku, opérateur économique et membre de la FEC (Fédération des entreprises du Congo). Ceux qui y travaillaient se déplacent vers les mines encore en activité. "Mais pour combien de temps ?", s'interrogent-ils.
"L’or étant une matière non renouvelable, la population doit être conscientisée afin qu’elle bouge et se reconvertisse pour son avenir, insiste Raymond Onyani, secrétaire exécutif de l’Ong ADEI (Action pour le développement en Ituri). Le district d’Ituri disposant d’une bonne étendue de terres fertiles, il faudra chercher des alternatives, notamment par le développement de l’agriculture, de l’élevage et la création des coopératives agricoles."

Les inquiétudes de la population sont liées aussi à l’ouverture d’une mine d’or par la société anglaise AGK (Aglo Gold Kilo), qui compte bientôt se mettre au travail et qui a fourni à l’autorité provinciale des données techniques d'exploitation. Celles-ci imposent un déplacement de la population pour des raisons à la fois sécuritaires et sanitaires. "La population sera éventuellement délocalisée vers un autre lieu qui n’est pas encore ciblé pour la protéger contre les risques d'accidents dans ce périmètre, dus aux explosions à la dynamite lors des excavations", explique Jean Pierre Baklisende, chef de la cité minière de Mongwalu.
"Notre souci est de savoir si les exploitants artisanaux et industriels vont pouvoir cohabiter, explique l’abbé Alfred Buju, coordonnateur de CAJP (Coordination de la commission diocésaine Justice et Paix) en Ituri. Il va alors falloir que l’État tienne compte de la situation des creuseurs." "On pourrait, par exemple, poursuit-il, réserver des sites dans des concessions, qui seraient cédés aux exploitants artisanaux tandis que les grandes concessions seraient laissées aux exploitants industriels." Mais rien n'est moins sûr. "L’exploitation industrielle de l’or va sans doute contraindre la population à se déplacer et à aller chercher un autre mode de vie, prévoit François Bura, chef de travaux à l’ISP (Institut supérieur pédagogique) à Bunia, car la machine va remplacer l’homme."
Il est temps pour les habitants, estiment les associations qui mènent des plaidoyers en ce sens auprès du gouvernement et des exploitants miniers, de changer d'activité et de vie, loin de celle de chercheurs d'or, dont ils n'ont guère tiré profit toutes ces décennies.
Désiré Bigega

samedi 3 septembre 2011

Le premier baril du pétrole de l’Ituri projeté à l’horizon 2015

Oil of DR Congo se propose d’entamer les études sismiques sur le lac Albert au début du mois de septembre 2011.
 
L’exploitation du pé­trole du lac Albert peut dé­buter en 2015. L’annonce a été faite le 19 Août, 2011 par les responsables d’Oil of DR Congo C’était au cours d’une rencontre avec les représentants de communautés de base et de la presse de l’Ituri. Cette société de droit congolais, qui s’est vue confier les travaux d’exploration des blocs 1 et 2 du lac Albert du coté congolais, se pro­pose d’entamer les études sismiques sur ce lac Albert au début du mois de sep­tembre 2011. Ceci, en vue de localiser les cuvettes renfermant cet or noir et en déterminer les potentialités de ses réserves en termes de baril. C’est la société ougandaise TESLA-IMC qui a gagné le marché pour ce sondage sismique. Ces travaux vont coûter deux millions 700 milles dollars pendant 18 mois.

Quant aux travaux de forage, Oil of DR Congo les a situés à 18 mois après cette campagne sismique. Oil of DR Congo s’est féli­cité d’avoir, dans un temps record, réalisé ce que d’autres entreprises ayant signé le CCP avec la RDC n’ont pas pu faire jusqu’à ce jour. Dans l’espace d’un an et demi d’existence Oil of DR Congo est déjà à l’étape de l’étude sismique après avoir effectué le ras­semblement des données géologiques et sismiques disponibles, la production d’une étude d’interpréta­tion détaillée et la détermi­nation des potentialités, le rassemblement des données gravimétriques et magnétométriques néces­saire à l’identification de la grille sismique, le bornage des blocs 1 et 2 en mars 2011 par IRAGI et l’étude d’impacts environnemental en mars 2011 en pars 2011 par OEMS.

Ces étapes, à en croire les hommes de Oil of DR Congo, prennent généralement entre cinq et six ans aux autres en­treprises. Il s’attribuent leur prouesses au fait que plu­sieurs données leur ont été fournies par des socié­tés qui ont travaillé du coté ougandais sur le même lac.

Oil of DR Congo est une société mise en place par l’association Caprikat-­Foxwelp de connivence avec le gouvernement congolais. L’association Caprikat-Foxwelp a signé le contrat de partage de production (CPP) avec la RDC le 5 mai 2010. Ce contrat a été approuvé par le décret présidentiel du 18 juin 2010.

Total n’a pas racheté les actions
Plusieurs intellectuels de l’Ituri considèrent que l’as­sociation Caprikat-Foxwelp n’est pas du tout crédible puisque non répertoriée parmi les géants pétroliers du monde. Beaucoup crai­gnent que cette entreprise ne soit une « aventure » lui n’attende que le mo­ment venu pour revendre ses actions aux « majeurs ». Déjà, à Bunia, des bruits persistants font état de l’achat d’OIL Of DR Congo par Total.

Faux, ont rétorqué les responsables d’Oil of DR Congo. Pour eux, gé­néralement, les majeurs craignent de prendre des risques dans l’exploration du pétrole. Cette étape qui englouti beaucoup des mil­lions de dollars ne garantis rien s’agissant de trouver le pétrole. Plusieurs sociétés ont parfois englouti des sommes d’argent pour des puits de pétrole qui ont été refermés faute de l’existen­ce de cet or noire. La cou­tume est donc de partager ces risques entre plusieurs sociétés. Comme pour dire qu’Oil of DR Congo n’ex­clu pas la possibilité de vendre certaines actions aux autres. Pour l’instant Oil of DR Congo n’a pas encore vendu des actions aux tiers, ont soutenu ses responsables.

Dans sa dernière li­vraison, le journal le Pacificateur croit savoir que l’as­sociation Caprikat-Foxwelp serait coincée par le gouvernement de Kinshasa. Pour ce mensuel qui paraît en Ituri, Kinshasa serait dans un dilemme entre les propositions lui faite par Total et les fonds déjà ver­sés par Caprikat-Foxwelp. Total aurait, selon ce confrère, déjà propose au gouvernement congolais 80 millions de dollars pour reprendre le bloc 1 du bloc 1 du lac Albert des mains de Caprikat-Foxwelp. Ce qui est de loin supérieur aux 20 millions de dollars que Caprikat avait verse aux instances de la RDC. Comme pour dire que dans cette période électo­rale où le pouvoir cherche du cash, tout peut arriver.

De l’appui social
Pour les responsa­bles de Oil of DR Congo, leur société est allée au delà de ce qui est prévu dans le contrat de partage s’agis­sant de l’appui social. 450 000 dollars ont été investis dans le social alors que le CPP avait prévu 250 000 dollars par an.

De cet argent, 5 jeeps et 20 motos ont été remises à la Police de Bunia. Un centre médical a été réhabilité à Kasenyi dans le territoire d’Irumu. Ce centre est approvi­sionné mensuellement en médicament (500 kgs) et supervisé par un méde­cin engagé par OIL of DR Congo. Des études pour la réhabilitation de la centrale hydroélectrique de Budana ont été réalisées en vue de doubler sa capacité de livraison-en plus qu’un mil­lion de dollars ont été ver­sés dans le « basket found » initié par le chef de l’Etat congolais pour les travaux d’amélioration de la des­serte en eau et électricité dans le district de l’Ituri. Les études de faisabilité pour le forage des puis d’eau à Kasenyi sont déjà terminées et les travaux seront entamés incessam­ment. Le projet de l’amé­lioration de l’usine de captage d’eau de Saio à Bunia est en cours. Ce qui pourra faire passer la production de 100 à 200 mètres cu­bes. Sur le plan sportif, Oil of DR Congo s’engage à sponsoriser, des la saison sportive prochaine, trois clubs de football de l’Ituri. Il s’agit de FC salongo, FC Gambela et de CS Eldo­rado.

Les blocs 1 et 2 s’étalant sur trois territoires du district de l’Ituri (Irumu, Djugu et Mahagi), l’assis­tance a déploré que ces premières actions socia­les de Oil of DR Congo ne soient concentrées qu’en territoire d’Irumu. Les re­présentants des commu­nautés de base ont aussi plaidé pour le recrutement de là main d’oeuvre locale.

Dans une région où avait sévi une guerre inte­rethnique, il est souhaitable de poser des actes palpa­bles partout en vue d’éviter des interprétations ten­dancieuses dans cette ré­gion où certaines langues faisaient passer le pétrole pour l’une des sources de ce conflit.

Joska/Le phare