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Chers lecteurs, merci de consulter notre blog. La Republique Democratique du Congo vient sortir d'une guerre de plus de 10 ans qui a fauché la vie à plus de cinq million des personnes; L'Ituri est l'un de ces coins du Congo qui a été le plus devasté par cette guerre; elle a perdu près d'un million des ses fils et filles et son image en est sortie terriblement ternie...Ce blog pose et tente de répondre à quelques questions sur cette tragedie: quelles sont les causes reelles des ces tueries, qui en sont les auteurs, que doit-ont faire pour eviter la répétition de cette tragedie? Nous vous proposons ici des articles des journaux,études fouillées et réflexions des éminents scientifiques sur le drame Iturien.

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mardi 14 juin 2011

Trois témoins congolais de la CPI, menacés en RDC, obtiennent de rester aux Pays-Bas


La Cour pénale internationale de La Haye, a suspendu le retour en République démocratique du Congo de 3 témoins dans le procès de chefs de milice congolais. Après avoir mis en cause le président Joseph Kabila dans leurs auditions, ils craignent pour leur vie et ont demandé l'asile aux Pays-Bas.
Pierre Célestin Mbodina, un ancien agent des services de renseignements congolais, Floribert Ndjabu, qui s'est présenté aux juges comme « s'occupant des affaires politiques d'une milice de l'Ituri », et Manda Charif, « coordonnateur du mouvement politique qui combat l'injustice en Ituri » avaient demandé l'asile politique aux Pays-Bas le 23 mai dernier. Ils avaient été cités comme témoins dans le procès de deux chefs de milice congolais : Germain Katanga et Mathieu Ngudjolo Chui, accusés de l'attaque d'un village d'Ituri.

Les 3 témoins auraient dû regagner la prison de Makala à Kinshasa à la mi-mai. Leur retour a été différé, selon les termes de la Cour pénale internationale qui estime que la question de leur protection n'a pas encore été résolue. Ils resteront au quartier pénitentiaire de la CPI dans une prison de la banlieue de La Haye où ils avaient été transférés le 27 mars dernier.

C'est la première fois que des témoins entendus à La Haye demandent l'asile aux Pays-Bas.

Germain Katanga est un ancien commandat de la Force de résistance patriotique en Ituri (FRPI). Mathieu Ngudjolo Chui est un ancien dirigeant du Front des nationalistes et intégrationnistes (FNI). Tous deux sont poursuivis par la CPI pour crimes de guerre et contre l'humanité dont l'utilisation d'enfants-soldats, et des viols commis en Ituri au début de l'année 2003, en particulier lors d'une attaque conjointe du FRPI et du FNI contre le village de Bogoro, le 24 février.

RFI


Les photos de l’extradition de Germain Katanga ici http://www.digitalcongo.net/article/47548

Sept ans après sa fermeture, la BCDC rouvre ses portes à Bunia


Le patron de la Banque commerciale du Congo (BCDC) a annoncé, mercredi 8 juin, aux hommes d’affaires de Bunia, la reprise des activités de cette banque dans cette cité de la Province Orientale. Cette reprise intervient après sept ans de fermeture. Sur place, la BCDC devrait également jouer le rôle de mandataire de la Banque centrale du Congo (BCC).A l’issue d’un entretien qu’il a eu, mercredi à Bunia, avec les opérateurs économiques de l’Ituri tous secteurs confondus, le patron de la BCDC, Yves Kaïpess, a déclaré être rentré en Ituri pour accompagner le district post conflit dans son effort de développement.

Ce banquier s’appuie sur le retour des opérateurs miniers dans cette région aurifère, qui, selon lui, vont apporter de gros capitaux pour l’achat, l’exploitation et l’exportation de leurs productions.

Les opérateurs économiques de l’Ituri lui exigent des facilités pour acquérir des prêts remboursables à long terme, cinq ans par exemple, au lieu d’une année, imposée par ses prédécesseurs.

La BCDC rouvre ses portes en Ituri et fait la remise et reprise avec la succursale locale de la Banque centrale du Congo (BCC), dont il assumerait certaines missions, notamment celle d’encaisser les recettes des régies financières.

Elle a promis de prélever 1% mensuellement comme bénéfice sur tout crédit qu’elle octroierait aux personnes morales et environ 1,2%, aux personnes physiques.

La BCDC avait fermé ses portes à Bunia, depuis mars 2004, suite à l’insécurité dans cette région.

Okapi