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Chers lecteurs, merci de consulter notre blog. La Republique Democratique du Congo vient sortir d'une guerre de plus de 10 ans qui a fauché la vie à plus de cinq million des personnes; L'Ituri est l'un de ces coins du Congo qui a été le plus devasté par cette guerre; elle a perdu près d'un million des ses fils et filles et son image en est sortie terriblement ternie...Ce blog pose et tente de répondre à quelques questions sur cette tragedie: quelles sont les causes reelles des ces tueries, qui en sont les auteurs, que doit-ont faire pour eviter la répétition de cette tragedie? Nous vous proposons ici des articles des journaux,études fouillées et réflexions des éminents scientifiques sur le drame Iturien.

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vendredi 25 mars 2011

CPI: PROCES KATANGA - DEPOSITION DU PREMIER TEMOIN DE LA DEFENSE DANS L'AFFAIRE KATANGA

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La Haye, 24 mars 2011 (FH) - Le premier témoin de la défense de Germain Katanga a commencé sa déposition, jeudi, devant la Cour pénale internationale (CPI). Agé de 30 ans, le petit frère de l'accusé, Jonathan Bubachu Baguma, étudiant en agronomie, a déposé sans mesures de protection.
Germain Katanga est poursuivi avec Mathieu Ngudjolo, pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre, commis lors de l'attaque de Bogoro, un village de l'Ituri, région minière de l'est de la République démocratique du Congo (RDC), le 24 février 2003. Cette attaque aurait fait près de 200 morts. Selon le procureur, M. Katanga était alors l'un des commandants de la Force de résistance patriotique en Ituri (FRPI), une milice congolaise.
Le premier des 22 témoins que compte appeler la défense a évoqué les attaques survenues à Aveba, au sud de Bunia. « Il y avait beaucoup d'affrontements avec des jeunes gens du village qui ne voulaient pas céder leur village aux Ougandais. Il fallait se battre contre les Ougandais, qui brûlaient les maisons et pillaient les lieux. Les jeunes se battaient avec des moyens primitifs. Ils prenaient des lances et des flèches pour se défendre (...) Mes camarades, avec lesquels j'étudiais, ont été tués ».
Selon le témoin, les Ougandais sont restés au moins deux ans dans la zone. Evoquant son frère, l'accusé Germain Katanga, le témoin a expliqué qu'il « a eu l'occasion d'obtenir une arme à feu, d'un Ougandais, au front ». Mais interrogé par maître David Hooper, l'un des avocats de Germain Katanga, il n'a pas pu être plus précis. « Peut-être l'Ougandais a jeté l'arme, ou bien il a tué un ougandais, je ne peux pas le dire ». Il a ensuite poursuivi son récit des combats d'août 2002, au nord de Bunia, chef lieu de l'Ituri. Sa déposition doit se poursuivre vendredi.
A l'ouverture de cette même audience, l'un des avocats des victimes, Jean Louis Gilissen, a demandé aux juges d'engager « une réflexion » sur la question des procédures ex-parte. De nombreuses audiences se tiennent à huis clos, et en l'absence de l'une ou l'autre des parties, selon les thèmes abordés. « Lorsque nous découvrons les décisions sur les sujets abordés en ex parte (...) nous n'en comprenons pas la raison », a déclaré Jean-Louis Gilissen qui a demandé à la chambre d'y réfléchir. « Nous n'avions pas eu le sentiment qu'il y a eu des excès pendant toute cette période préparatoire des témoins de la défense », a rétorqué le président de la chambre, Bruno Cotte.
Il a ensuite expliqué que l'audition de certains témoins de la défense, actuellement détenus, nécessitait « la coopération avec la République du Congo », et connaissait quelques lenteurs, avant de rappeler que ces demandes sont faites par les parties, le procureur et la défense.
Promu brigadier général au sein des Forces armées congolaises en décembre 2004, Germain Katanga avait finalement été arrêté en mars 2005 et détenu pendant trois ans à Kinshasa, avant d'être transféré à La Haye, le 17 octobre 2002.
SM/ER/GF
 © Agence Hirondelle

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