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Chers lecteurs, merci de consulter notre blog. La Republique Democratique du Congo vient sortir d'une guerre de plus de 10 ans qui a fauché la vie à plus de cinq million des personnes; L'Ituri est l'un de ces coins du Congo qui a été le plus devasté par cette guerre; elle a perdu près d'un million des ses fils et filles et son image en est sortie terriblement ternie...Ce blog pose et tente de répondre à quelques questions sur cette tragedie: quelles sont les causes reelles des ces tueries, qui en sont les auteurs, que doit-ont faire pour eviter la répétition de cette tragedie? Nous vous proposons ici des articles des journaux,études fouillées et réflexions des éminents scientifiques sur le drame Iturien.

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lundi 22 février 2010

Grâce à l’intervention de Kinshasa : Autsai échape à une motion de defiance




Les gouverneurs de province sont sous pression. Dans la plupart des cas, on estime qu’il y a une certaine exagération. Le dernier cas de la brouille entre l’exécutif et le législatif provincial, c’est celui de la Province Orientale. Le conseiller en communication du gouverneur, le confrère Jean Stany Bilangi dans le cadre d’une émission télévisée, a donné des précisions sur cette situation.
Il a commencé par donner la genèse de la crise en précisant qu’il allait parler au nom du gouverneur et non du gouvernement provincial. Répondant aux questions de la presse, il a précisé que le gouverneur de province n’est pas venu précipitamment à Kinshasa dans le but de fuir la motion de défiance lancée contre lui par un député provincial.Par contre, a-t-il précisé, il n’y a pas que le gouverneur qui est à Kinshasa, mais aussi le bureau de l’Assemblée provinciale. Tous ont répondu à l’appel du gouvernement central. Le gouverneur de province est accusé de détournement des fonds, ce qui justifierait la motion de défiance.A cette question, le conseiller en communication du gouverneur a clairement fait savoir qu’il n’y avait jamais eu détournement des biens publics dans la province Orientale. Il a mis au défi l’auteur de ces allégations d’apporter des preuves. Car, a-t-il poursuivi, une chose est d’accuser quelqu’un de détournement, une autre est d’étayer ses accusations par des preuves.Tel n’est pas le cas pour l’auteur de la motion de défiance contre le gouverneur de la Province Orientale.Le gouverneur est accusé de manquer de bilan en ce qui concerne la visibilité des cinq chantiers de la République.Le conseiller en communication a balayé d’un revers de la main ces accusations en alignant des réalisations du gouvernement provincial dans le domaine des cinq chantiers.Il a, à titre purement exemplatif, cité l’acquisition par le gouvernement provincial des engins pour la réhabilitation de la voirie. Ces engins sont arrivés et d’autres sont à l’entrée. Une décision du gouverneur a demandé que des engins arrivés en Ituri par exemple, y restent dès le moment où, pendant ce temps, le gouvernement provincial avait acquis d’autres engins qui pourront servir au chef-lieu de la province.Parmi les réalisations, il a cité la mise à la disposition des responsables de différentes entités de véhicules, soit 58 véhicules acquis sur fonds propres de la province. Certaines entités se voient dotées des bâtiments administratifs.C’est le cas de l’Ituri. A Bunia, il a été lancé un pont, tandis qu’à Aketi et à Buta, il y a réhabilitation du bâtiment administratif. Une université du Haut Uelé dispose désormais d’un bâtiment propre acheté par le gouvernement provincial. Il y a également réhabilitation et construction de deux centres de santé.Il a précisé que tout cela ne se fait pas sans difficultés. La Province Orientale a-t-il rappelé, compte 24 territoires. Cela fait que parfois, ce qu’on fait n’est pas remarquable par tous.En outre, il faut être réaliste, a-t-il conseillé, avant de faire remarquer que le gouverneur n’a pas la prétention de tout faire en un mandat dans une province reconnue par tous comme étant la grande victime de toutes les guerres qu’a connues le pays. Tout est fonction des moyens.Il est reproché au gouverneur de la Province Orientale de n’avoir exécuté aucun budget depuis qu’il préside aux destinées de cette province. Le conseiller en communication s’est montré étonné par telle allégation. Car, s’est-il interrogé, si aucun budget n’a été exécuté avec quoi réalise-t-on tout ce qui vient d’être cité ?Il a fait savoir qu’en cette matière, il n’est pas indiqué de comparer la province Orientale à d’autres provinces du pays. Pendant que les autres provinces avaient commencé la reconstruction, la province Orientale elle, bien que la plus détruite à tel point qu’aucune industrie n’y fonctionne à ce jour, devrait d’abord régler la question de sécurité.En ce qui concerne les engins que le gouverneur a cités parmi ses réalisations, il semble que le vice-gouverneur de province harcelé par les députés qui voulaient connaître la destination de ces engins, a choisi de démissionner. Il semble également que le gouverneur de province tirait les ficèles de ce harcèlement.A cette question, le conseiller en communication du gouverneur a commencé par faire un démenti. Il n’était pas possible que Autsiai tire les ficelles contre son vice-gouverneur qu’il avait choisi lui-même comme colistier.Les députés voulaient savoir pourquoi les engins achetés n’étaient toujours pas en état de marche, le vice-gouverneur qui n’avait pas apprécié, avait choisi de jeter l’éponge. Le gouverneur de province n’y est pour rien, a-t-il insisté.En ce qui concerne la sécurité, la presse a voulu savoir les efforts de la province face par exemple au problème des Mbororo. Le confrère Jean Stany a commencé par faire remarquer que la sécurité du territoire national est du domaine du gouvernement central.Malgré cela, le gouverneur ne croise pas les bras. En ce qui concerne les Mbororo, par exemple, le gouverneur a pris l’initiative de lancer l’opération qui consiste à connaitre le nombre exact des Mbororo. C’est chose faite aujourd’hui. Car, a-t-il enchainé, on ne peut pas parler du rapatriement des Mbororo sans qu’on sache qui sont-ils, d’où viennent-ils et combien sont-ils.Le gouvernement provincial n’attend pas seulement l’aide extérieure pour secourir les citoyens congolais de cette province qui connaissent beaucoup d’actes de destruction. Le gouverneur va partout comme dernièrement à Dungu pour se rendre compte de la situation sécuritaire de la province afin d’en faire rapport à la hiérarchie du pays.Apparemment, le gouverneur de la province Orientale a beaucoup à faire. Mais quelles sont ses priorités ? A cette question, le conseiller en communication a répondu que la priorité du gouverneur, c’est le social notamment avec la construction et la réhabilitation des centres de santé, des écoles et par territoire.Il a fait remarquer que des choses sont faites mais beaucoup restent à faire. Il se pose un vrai problème de moyens. Il a fait remarquer que pour toute l’année 2009, le gouvernement provincial n’a eu la rétrocession que de 8 mois sur 12.Lorsque la rétrocession n’est pas régulière, il faut s’attendre à ce que les salaires notamment ceux des députés soient irréguliers. En conclusion, le conseiller en communication du gouverneur de la province Orientale a justifié la décision du gouvernement central d’appeler en consultation aussi bien l’exécutif que le législatif provincial. Pour lui, la province était au bord de l’implosion avec cette affaire de motion.Tout avait commencé par une pétition qui circulait dans le but de faire tomber le bureau de l’Assemblée provinciale. Brusquement, on parlait de la motion de défiance contre le gouverneur de province. Ce qui était remarquable et dangereux dans ces deux démarches, c’est l’intervention des appartenances.L’auteur de la pétition contre le président de l’Assemblée provinciale est un originaire de l’Ituri, patelin du gouverneur de province. Et l’auteur de la motion de censure contre le gouverneur, est un originaire de la Tshopo dont appartient le président de l’Assemblée provinciale.Le gouvernement central, puisque gouverner c’est prévoir, ne pouvait pas laisser pourrir cette situation. Ceux qui pensent que c’est le gouverneur de province qui a appelé Kinshasa à la rescousse afin de désamorcer la motion de défiance, ne réalisent pas la gravité de la situation dans une province où les querelles tribales ont fait d’innombrables victimes.


L’Avenir

Des coupures allant de 1.000 FC à 20.000 Fc et des pièces de 100 Fc bientôt sur le marché




La situation fiduciaire que vit l’économie r-dcongolaise actuellement, caractérisée par la circulation des coupures de 10 Fc, 20 Fc, 50 Fc, 100 Fc et 500 Fc, complique les transactions commerciales des ménages et des entreprises notamment pour la grille des prix des marchandises en dessous de 10 Fc. Au point qu’il est quasiment impossible à un client qui achète une marchandise de recevoir la monnaie d’appoint.
Bien souvent, les vendeurs qui bénéficient de cette pénurie de petites coupures, tirent leur épingle du jeu en remettant des bonbons ou des allumettes en lieu et place de la petite monnaie. Ce qui fâche les catégories sociales de bas revenus. De plus, il faut de grandes quantités de billets de banque pour effectuer des grosses transactions. D’où, la dollarisation rampante de l’économie. Par ailleurs, la Banque Centrale du Congo fait face à un dilemme dans sa politique d’émission de nouvelles grosses coupures. POLITIQUE D’ÉMISSION PRUDENTE. Au motif tel qu’il a été observé empiriquement qu’elle provoque la hausse des prix et le retour du monstre inflationniste. En effet, en R-dC, l’arrivée d’une nouvelle grosse coupure se traduit généralement par le rejet du plus petit billet de banque existant. Les économistes, impuissants à comprendre le phénomène empruntent la loi de Gresham pour l’expliquer. Loi due au lord Gresham, Chancelier de l’Echiquier anglais selon laquelle «la mauvaise monnaie chasse la bonne». Mais, le drame dans notre pays est que la plus grosse coupure d’aujourd’hui, en l’occurrence celle de 500Fc ne représente même pas la valeur d’un dollar américain, c’est à peine 50 cents, alors que lors du lancement de «Mwana Mpwo» - le Franc Masangu, du nom de son gouverneur de Jean-Claude Masangu Mulongo - le 30 juin 1998, 1,38Fc valait un dollar américain. La BCC qui a beaucoup appris des mœurs monétaires et économiques r-dcongolaises est, cette fois-ci, décidée à prendre le taureau par les cornes pour émettre au compte goutte les grosses coupures à partir de 1000 Fc jusqu’à 20.000 Fc. En clair, le marché bénéficiera des billets de 1.000 Fc, de 5.000 Fc, de 10.000 Fc et de 20.000 Fc. Le rythme de l’émission de nouveaux gros billets tiendra compte et de la dépréciation monétaire et des besoins en numéraire de l’économie nationale. C’est en vue de tout cela que des précautions ont été prises pour que les coupures de 10.000 Fc et de 20.000 Fc soient rares sur le marché. Parallèlement à l’émission de ces nouvelles coupures, l’Institut d’émission mettra en circulation des pièces de monnaie: les sous-multiples de 500 Fc, de 100 Fc et de 50 Fc afin de résoudre l’épineux problème de l’échange de billets qui accable les marchands et leur crée des tensions avec la clientèle. Selon notre source d’information, ces nouvelles émissions pourraient intervenir au deuxième trimestre de cette année Néanmoins, elles seront conditionnées par les préalables de la stabilisation du cadre macro économique, en particulier un faible taux d’inflation et des cours de change stables de «Mwana Mpwo». Ce qui s’annonce difficile, car, depuis des années, la BCC n’arrive pas à stabiliser le franc, comme le prouve l’évolution catastrophique des taux de change. Preuve de la patience de la BCC à réussir cette opération, c’est depuis 5 ans que ces billets moisissent dans les coffres-forts. Il est temps que ces billets lubrifient les mécanismes économiques. Cependant, les succès de cette opération dépendra de la manière dont la BCC va sensibiliser la population afin qu’elle manipule avec la même parcimonie qu’elle entoure les devises étrangères.
DM MUWALA-BOL’MAKOB. (le softOnline)

vendredi 5 février 2010

Le Soudan Occupe de nouveau Un Village Kakwa Au Congo


Une partie du village Kimba, frontalier avec le Sud Soudan, est occupée depuis la semaine dernière par des militaires de l'ex-rébellion de SPLA où ils ont déjà érigé un bureau administratif. Selon l'autorité locale, le district Morobu du Sud Soudan, frontalier avec la RDC, révendique la portion occupée de Kimba, rapporte radiookapi.net

L’autorité coutumière de Kimba est formelle : le village de Kimba est totalement en terre congolaise, et se trouve à environ 200 mètres de la limite frontalière entre le Soudan et la RDC et à l'intérieur du Congo, dans le territoire d'Aru, dans le district de l'Ituri. Mais au cours d'une rencontre, mercredi à Morobu, en territoire soudanais, les Soudanais ont officiellement révendiqué la légitimité de cette partie du village de Kimba. Une délégation congolaise composée des membres du comité de sécurité de la collectivité de Kakwa dont dépend ce village, s'était rendue de l'autre côté de la frontière soudanaise pour discuter de la question avec la partie soudanaise. Selon le chef Likambo Araba de Kakwa, le commissaire de district soudanais de Morobu situe la frontière au-delà de la route qui sépare les deux pays à plus de 200 mètres à l’intérieur du territoire congolais. Lundi dernier, les autorités de la province Orientale dénonçaient l’occupation du village Kimba par les militaires de SPLA. Pour sa part, le commissaire de district de Morobu déplore l’inaction de la commission mixte instituée en juillet 2009 au cours d’une bipartite Sud Soudan RDC, à Ariwara pour examiner ce problème de délimitation des frontières. A qui appartient donc le périmètre du village querellé? Le chef de Kakwa estime que la décision de ses collègues du Sud Soudan de construire un bâtiment administratif au village congolais de Kimba est une violation des accords signés à Kaya (au Sud Soudan) entre les deux pays. Entre temps, les autorités soudanaises exigent des pourparlers entre les vieux sages des villages frontaliers de ces deux pays pour décanter cette situation.

Okapi